Prêts à l’appareillage !

Prêts à l’appareillage !

Après un long carénage et deux escales victorieuses qui ont sérieusement mis notre équipage dans les grands flots, nos matafs de la Rade se préparent à tous les abordages farouches qui les attendent cette saison et le premier déplacement ne sera pas une croisière dans les iles.

D’une certaine façon cela n’est pas plus mal, La Rochelle sera normalement encore plus mariole par la suite, alors espérons tranquillement un joli résultat sur les rives océaniques car du capitaine aux moussaillons notre galion est armé jusqu’aux ratounes.

Mais s’il est vrai qu’en bons supporters toulonnais nous prenons parfois le large en oubliant les rames, nous avons aujourd’hui mille raisons d’y croire.

Minots, à nous la parole et à vous les gestes, vous serez loin de nous, on attend déjà votre retour.
Vous avez les clés, ouvrez la porte de la belle aventure…


PS et peu plus…

Un jour un toulonnais est devenu célèbre et près de sa cabane bambou il fit d’un quartier de travailleurs une tanière, un temple, un palais, un empire où un rugby timide allait devenir roi.

D’une terre de pierres naquit un champ de muguet qui sera le berceau d’un jeune RCT, la folie et la passion se chargeront du reste.

Mayol a écrit l’histoire de tout un peuple, des beaux jours devenus autant de souvenirs tenaces.

Mayol, rappelle toi la première fois que tu as mené le petit et toi la fiancée et le premier bisou.

Mayol, c’était du bois, maintenant du béton, c’est toujours aussi chaud.

Mayol, c’est l’abri d’un printemps qui ne partira plus, Mayol c’est le chaudron magique ou nos peines et nos joies se mélangent.

En entrant à Mayol si tu viens du grand Nord ou des belles pampas, tu es de la famille, tu es un rouge et noir.

Mayol, c’est à vous charmantes supportrices qui en êtes les fleurs et le parfum des collines.

Mayol, c’est le gardien féroce de nos traditions, c’est l’héritage de nos pères.

Mayol, sa légende promène dans les rues de Besagne et sur les pelouses du monde.

Mayol c’est à nous, alors mèfi, touche pas à mon stade !