Mayol, on est là !
Mais avant toute chose parlons de cette rencontre dans la capitale qui valait quasiment un quart de finale.
Notre équipe partiellement remaniée s’est vaillamment comportée face à des adversaires qui n’avaient pas l’intention de nous faire une embellie et sans les deux pénalités manquées par le meilleur buteur du Top 14, ce n’est pas un reproche évidemment ça arrive, nous allions directement en demis, alors bravo les petits, on ne l’a pas assez dit.
Mais l’événement c’est samedi, un match énorme assurément, deux colosses sur le plus fameux ring d’Ovalie et tout autour un peuple qui se prépare à pousser comme un fou, comme il a su le faire lors de ces mille ans passés, les supporters toulonnais seront là, dans leurs maillots, dans les gradins, dans leur délire, dans cet espoir mérité par une saison compliquée, dans un ciel qui chante au dessus des étoiles, dans le rêve qui fait les cent pas derrière les poteaux, ils la veulent cette victoire et c’est sûr, comme nous l’a annoncé la première cigale expropriée de son pin par un mistral coquin, elle connait le grand chemin qui la mène à Besagne.
Minots, c’est le dernier combat à la maison, vous allez nous la démâter la canonnière océanique, en faire du petit bois pour la grillade de supillons, écoutez ce grondement qui entoure la ville, les hordes provençales sont en marche, elles sont à nos portes et s’entrainent au Pilou-Pilou.
Minots nous ne disons plus rien, un grand silence, un calme désertique, un bandeau sur les babines et un autre sur les parpelles… Et non putain, on ne tient plus, un cri, un hurlement, la sirène de la Sorbe rénovée, allez le RCT, allez les petits, Mayol on est là !