Mamma mia !
Ca y est, nous y sommes dans la nouvelle aventure, l’équipe est déjà faite dans nos papiers et comme chaque fois elle sera bien meilleure, oui cela fait cent ans que nous le disons, mais là nous en sommes certains, ça saute aux lunettes et ici on ne pantaille pas dans la galégeade, et puis d’abord nous le méritons.
Ah coquin de sort et si c’était vrai ? En retenant notre souffle et un optimisme éclairé qui fait partie de nos habitudes, asseyons nous sur la chaise de la cuisine devant un grand verre de gambetta limonade et analysons savamment l’avenir qui a commencé sa promenade dans les rues de Besagne.
Alors mon collègue si tu trouves que j’envoie le bouchon à plus de 10 mètres, tu me le dis franchement, c’est un peu notre manière sur le Cours Lafayette et dégun ne sera étonné.
Avec un petit sourire en coin près de celui du fanion, accueillons dans un battement de cœur la nouvelle compagnie d’artistes qui se radine dans les coulisses de Mayol, depuis les lignes arrières, oui de l’arrière jusqu’à la ligne de front dévastatrice, sans parler des intérimaires de la Coupe du monde.
Ca c’est du géant, du sérieux, de l’espoir en crampons, des futures idoles du Pilou Pilou, ils savent sûrement qu’ici la folie est une forme de sagesse, que l’aïoli prend parfois le parfum du muguet, que la colère est une preuve d’amour, que tout un pays, une ville, une rue raconte la belle épopée dont Mayol a chanté un jour le premier refrain.
Voilà, comment ne pas repartir dans notre nuage rouge et noir, dans un ciel encore plus bleu qui nous vient d’Italie, avec notre RCT encore plus fort, avec des milliers de supporters si fiers d’être toulonnais, parce qu’un énorme boulot attend nos minots, parce que dans notre Rade la mer chante entre les ganguis, parce que nous parlons encore plus lorsqu’on a rien dire, parce qu’aujourd’hui est un éternel lendemain, mamma mia, parce que c’est ça Toulon !