L’Édito de la Semaine…
Té n’en faguès pas…
Vrai que deux défaites de rang c’est pas trop bonnard mais ça peut arriver, et alors ?
Tu nous vois avec 83 victoires, qu’est-ce-que l’on s’emmerderait, nous aurions un sac d’ennemis, un camion de jaloux, une meute de faux amis, pire que dans la politique.
Et puis, nous avons qu’à être moins bons dans notre jardin de Besagne pour payer un tribut moins lourd au XV national, il faut dire qu’ils pouvaient pratiquement tous les prendre nos minots, tant pis nous aurions mis nos valeureux juniors, tu vois un peu la situation, si tu ajoutes les blessés nous en avons une vingtaine hors concours de nos destrussis.
Ce qui est étonnant, c’est que dégun dans l’aréopage ovale ne nous a conseillé des savantes solutions sans arrières pensées sûrement, mais ils doivent savoir que notre RCT au grand complet est véritablement imbattable et il le prouvera bientôt.
Evidemment à Pau la partie sera difficile, nous connaissons les rudes béarnais et un résultat là-bas serait une belle affaire, écoutez les petits, ce match si vous nous le ramenez nous serons au paradis, sinon nous n’en serons pas loin, coquin de sort, il ne faudrait pas que le coq nous bouffe tout le muguet, français oui, mais tellement toulonnais.
Si l’on s’en disait quelques mots de ce safari dans le Connémara, un combat âpre et indécis où nos cocardiers ont tenu jusqu’au bout, mais le plus mariole est pour demain, continuez les bleus et la voie sera royale.
Et le capitaine, toujours en fer de lance, qui brandit aussi bien le drapeau tricolore que le fanion rouge et noir, le grand Charles avec ses fidèles lieutenants toulonnais, qu’est-ce que l’on est fier de vous, mais revenez nous vite, et oui, à nous les terribles guerriers !
Au fait, Mayol a envoyé un SMS, il n’en peut plus, il est escagassé, il a le brin qui s’étiole, la houppette qui rebique, il tousse en anglais, il n’a plus de voix il rapugue, il a refilé un grand coup de pied dans la Cabane Bambou, il appelle son monde, sa tribu, son peuple, ses supporters.
Nous pouvons lui répondre, lui crier que nous l’aimons toujours, sûrement encore plus, on est là derrière ces portes qui s’ouvriront un jour, on rit, on pleure mais nous chanterons toujours, alors té n’en faguès pas…
PS : Louis, ton coup de pied nous a manqué en Irlande…