L’Edito de la Semaine…

L’Edito de la Semaine…


En attendant…


Et si on se la faisait comme certains commentateurs et consultants éclairés de notre sport roi, nous parlerions de bien de choses, tentons le coup…


Tout d’abord, après ce match de Brive et le cinéma tourné après le cadeau, quoi que l’on dise, que nous leur avons fait, les corréziens sont devenus des finalistes potentiels, encore une bouffonnade, cela nous apprendra à corriger nos premières mi-temps et malgré que nous ne soyons que quatorze la victoire était là avec cette dernière pénalité, ce n’est pas un reproche mais une simple constatation.


Allez, changeons de chapitre et levons le fanion tricolore, évidemment sans fausse modestie, cette rencontre de Rome n’inquiète pas grand monde et notre XV actuel ne semble pas menacé, qui dira le contraire.


Il y a tout de même une appréciation bidon d’un parleur de la télé qui me refile des boutons, il estime que notre grand Charles n’a plus sa place dans l’élite française, comique de la part d’un joueur comme tant d’autres à son époque.


Charles, mon capitaine, avec ta meute toulonnaise, tu vas les bouffer les Fratelli d’Italia, ça me fait un peu de peine, mais le coq avant tout.


Supporter de Mayol ne me dis pas que tu n’es pas fier d’être le principal pourvoyeur des futurs vainqueurs du tournoi, notre RCT est à sa place et le Soleil de Besagne va bientôt encocarder le pays tout entier, même le Sud-Ouest, à savoir si les arbitres nous feront les yeux doux, non je déconne, mais que c’est bonnard de dire tout cela.


Encore une bonne nouvelle, Anthony, il a recommencé tranquillement à torturer le gazon, à très bientôt minot, tu nous as beaucoup manqué.


Voilà, nous sommes là, à tourner en rond entre les poteaux et la télé, entre un masque à pampilles et une casquette rouge et noire accrochée à la porte, de temps en temps on pantaille à Mayol, on escalade les gradins, on envoie un Pilou-Pilou et le rêve s’efface mais reste dans nos cœurs, c’était hier, c’était il y a cent ans, et non merde, c’est pour demain, nous sommes tous accatés comme des bêtes à l’affut, prêts à bondir, à exploser comme les pétards du petit, nous avons mis une caisse de pastaga près du frigo, pas loin des glaçons, la rascasse promène près du zigou-zigou, pas loin de la bouillabaisse et mille souvenirs sont là qui nous font patienter, on est fou, on déraille, mais que ça fait du bien, en attendant…