L’Edito de la Semaine…
Sur le podium…
Cela faisait un bout de temps que nous n’avions pas fait la grimpette, de là-haut la vue est plus belle sur le championnat, souhaitons d’y passer un long séjour en attendant de jouer des coudes et des mêlées pour faire encore mieux.
Evidemment les jours qui se pointent à l’horizon des Iles d’Or nous promettent un couffin d’émotions dans cette saison qui se tortille sur des chemins ravinés par les circonstances, mais notre RCT est bien tanqué sur ses crampons, il nous l’a encore prouvé lors de la réception des ambassadeurs de la capitale qui n’étaient pas venus pour déguster quatre moules ou savourer un somptueux méchoui comme l’on faisait, et nous le ferons sûrement encore, chez les Z’ACRAU.
Avec tout le respect que nous avons pour les stadistes, soyons tout de même sérieux, même sans ce carton rouge la victoire n’aurait pas changé de camp et cette faute, quoique commise par un brave garçon ancien toulonnais de surcroit, méritait une telle sanction, répétons le, les minots ont mis le turbo et même contre seize ennemis et un ancien arbitre, l’affaire était pareille.
Mais voilà, aux dernières nouvelles, entre les blessés et les coqs de combat, il manquera du monde pour le défi corrézien, mais « manquer » n’est pas le bon mot, certains seront là et d’autres ailleurs et coquin de sort, ils seront bien là les sédentaires, où est le problème ?
Remplacer des chanus par des chanus, elle va être énorme mon équipe, avec le retour de certains joueurs affamés de pelouse, assoiffés par la l’envie contenue, tu l’as vue la photo, cette armada rouge et noire, cet escadron de gardiens des remparts de Besagne et de nos traditions centenaires, ils vont, ils viennent, mais en entrant à Mayol ils entrent dans la famille toulonnaise et en garderont un fameux souvenir toute leur vie, ils sont désormais tatoués à l’encre noire des supions de la Rade, cette encre qui devient rouge lorsqu’elle écrit notre histoire.
L’autre nuit un gabian est venu dans mon rêve, il ne comprenait plus de voir le stade vide, d’écouter le silence qui couvrait le vacarme, les olas, les hourras, les chants et les bravos, alors je lui ai dit, crié, hurlé entre deux larmes de rage, je lui ai expliqué que dans un triste élan nous étions partis 20 000 mais que nous reviendrions 100 000 dans un Pilou-Pilou de folie, dans une joie, un bonheur qui descendra le Cours Lafayette en faisant le tour du Faron accompagné des fanfares qui sonneront la charge d’un peuple retrouvant sa nation.
Samedi, selon une habitude trop longue, nous serons des supporters bien malheureux mais si chauds dans nos cœurs, si costauds dans nos espoirs et dans cette passion qui nous escortera toujours.
Minots, le temps qui passe nous rapproche toujours de vous et parfois nous planons comme des âmes en peine sur Mayol, mais la grande retrouvaille nous la préparons déjà, putain la fiesta que ça fera, vé, d’y penser nos soucis se ramassent une estomagade carabinée.
En attendant nous sommes tous partis à Brive et quel que soit le résultat, notre plus grand plaisir c’est de vous voir…