L’Édito de la Semaine…
Dors pas, noun di dïou !
Même les cigales ont ouvert leurs quinquets innocents, je veux bien que la chaleur te caresse les côtes siestomatiques mais ce n’est pas le moment de relâcher la voye, il y a tellement de bonnes choses qui nous font coucou au dessus des portes de Mayol.
Tu sais que chez les Z’ACRAU, ça boulègue autant que dans le citron d’un intellectuel de l’EPCR, mais pas de la même manière, pas difficile à comprendre.
Oui, cette prochaine saison, elle sonne déjà le rassemblement, elle nous fait un clin d’œil coquin, plein de promesses, comme une belle demoiselle qui au bout de cent ans n’a pas pris une seule ride, qui de ses mains de fée brandit farouchement le fanion, qui a mêlé son chant à celui des sirènes chères à nos cœurs, celles de notre mer à tous, celle de notre vieille Sorbe, celles qui accompagnent l’opéra de la Rade, sûr que c’est maintenant qu’il faut se gangasser pour en faire une belle aventure, une saison digne de notre RCT, digne de notre histoire.
Tu le sais déjà mais c’est bonnard de le répéter, les abonnements et les adhésions aux Z’ACRAU, ça gambille drôlement au France à la Crau et à la Guinguette de Mayol, on est en train de réfléchir pour ouvrir une succursale sur les Champs Elysées, tu vois un peu.
Et ce recrutement, tu en penses quoi ? Il paraît bien calculé, avec des joueurs d’avenir, des valeurs confirmées, une jolie palette qui va participer au renouveau de notre club.
Vé je ne dis plus rien car tu vas croire que je repars dans un chauvinisme aigu, pourtant il me semble que j’ai un peu raison.
Enfin, pendant que les minots ont posé les congés annuels pas question pour nous de baisser les chaussettes, alors continuons les grosses discussions devant le rosé ou le jaune bien frais selon nos défauts originels, commençons aussi à composer notre future unité de combat et le soir, tisane aux herbes des bancaous, dans la nuit, le rêve de Brennus et au chant du coq un hurlement Pilou-Piloutanique, histoire de ne pas perdre le gaoubi qui, disons-le en toute fausse modestie, est devenu célèbre du Cours Lafayette au steppes d’Australie.
Et on est là, et ils sont là, les toulonnais !
PS : un Cours Lafayette bien triste aujourd’hui, adésias Jeanine …