L’Édito de la Semaine…
Mon cher RCT …
Et lorsque je dis mon, évidemment c’est le notre, celui de tous les supporters toulonnais, et je voudrai m’adresser à lui, comme à un ami de longue date, à un amour de jeunesse qui dure toute une vie, comme à un frère qui a tant donné, qui a su apporter en toutes circonstances cette part de plaisir, de fierté, de bonheur sûrement qui nous escorte sur un chemin qui ne devrait jamais finir.
C’est vrai que souvent tu as dû souffrir comme un lion dans sa cage, tu as payé parfois la dette d’un champion jalousé, mais tu as toujours su garder la tête haute car tu savais que dans cette formidable aventure tu écrivais l’histoire de tout un peuple, d’une ville, d’un quartier, d’une rue.
Aujourd’hui, il faut hélas le répéter, nous souffrons tous ensemble de ces nombreux aléas qui ne t’ont pas épargné, mais comme à ton habitude tu as su mettre la tronche dans cette mêlée bien trop embrouillée, le moment est une fois de plus rattrapé par le rêve, par cet espoir qui ne s’est jamais éloigné de Mayol.
Alors voilà, quelques fois les souvenirs s’invitent chez les lendemains, ils ont sûrement besoin d’un bon coup de jeunesse.
Samedi, minots, c’est la guerre ! C’est le tournant, le sprint, l’arrivée d’une étape truffée de grimpettes marioles et de descentes rapides, d’une saison emmerdée de tous les bords, mais tous les rescapés sont là, le crampon frémissant, la ratoune acérée, ce match vous le pantaillez depuis perpette, vous le reniflez, vous le palpez, vé, vous l’avez déjà joué sur votre pelouse secrète.
Je vous le dis, et ce n’est pas le chauvin qui vous parle, ils sont à votre portée les tarnais, vous allez leur prendre les mesures et après enquête officielle, il y a un brave monde qui pense comme ça.
D’abord, avec la voye qui vous a gangassé les tendons contre les AOC de l’Ouest, nous avons tous compris que malgré une mer encore fraiche vous êtes dans le grand bain et le maillot tout mouillé est encore plus brillant.
Oui, on tchatche, on tchatche, mais c’est vous qui faites tout le boulot, alors encore une fois, et c’est un peu couillon de dire ça, nous serons si loin, avec des biasses de bravos de Pilou-Pilou, de Coupo Santo, de tout ce bruit que nous ne pouvons pas faire.
Minots, mémé Besagne fait déjà les badaous, elle si fière de vous, certainement autant que nous, et quoi qu’il se passe elle vous aimera encore plus.
Allez les moussis de la Rade, allez les bicous rouges et noirs, allez notre cher RCT !!!