L’Édito de la Semaine…
Laissons-les un peu tranquilles…
Je crois que temps en temps tout le monde a besoin d’une certaine sérénité, d’une baisse de tension et c’est aussi bien le cas pour les tricolores que pour les rouges et noirs, mettons nous une mi-temps à leurs places, ils sont harcelés, conseillés, critiqués, la horde médiatique ne doit pas devenir parasitique, sûrement que chacun doit gagner sa pitance mais toujours dans les limites de la bienséance.
Evidemment les matchs, les victoires et les déconvenues, les péripéties s’accumulent et il serait vraiment difficile de rester silencieux, alors tant pis, nous les supporters avons bien de choses à dire et là c’est le cœur qui s’exprime.
Sacrés anglais, il fallait un rien pour régler l’affaire mais hélas il s’emble que nous ayons mis la transformation avant l’essai, il serait sage d’être prudent pour recevoir comme il se doit la meute galloise car cette rencontre sera un véritable test et sans faire de baratin apportons à nos combattants toute notre confiance.
Twickenham, tu l’as vu Romain (le nôtre), quelle partie, Charles nous sommes habitués, mais nos « Baptistes » ?
Incompréhensible qu’ils soient oubliés, notre demi aurait suppléé de belle manière l’artiste logiquement fatigué et notre pilier aurait pu s’exprimer pleinement si son temps de jeu avait été plus conséquent, mais cela a été vu différemment, attendons la suite mais trop longtemps, l’erreur est humaine mais pas éternelle.
Chez nous, quelques très bonnes nouvelles compensent des indiscrétions qui nous désolent assurément, des prolongations tant attendues, des arrivées mais aussi des départs que nous regretterons tôt ou tard, si nous pouvions garder tout le monde, quel bonheur !
Tu l’as faite ton équipe pour le Lou, tu les as trouvé les 15 patous ?
Une grosse semaine pour gamberger sous notre casquette à pampilles, nos blessés, nos défenseurs de la patrie, évidemment nous ne serons pas au grand complet, mais tous nos minots disponibles et si fiers répondront présents et essayeront de faire péter les « bouchons » pour se régaler comme des lions.
Voilà, pour le moment il fait beau, la fleurette va bientôt faire un coucou dans la mousse, un cigalon s’ impatiente en répétant sa chanson dans son théâtre de verdure et nous, nous sommes comme des bombes à retardement, prêts à envahir Mayol, écoute ce volcan qui bouillonne sous la Rade, cet opéra prisonnier des coulisses de Besagne qui attend ses milliers de ténors, cette passion qui hurle comme une folle, nous sommes tous là, debouts, tout en haut de Finale et nous n’en descendrons jamais.
Un jour une porte s’ouvrira et en chantant, en pleurant de joie aussi, nous retrouverons nos places, un ami, un refrain, le poème guerrier qui continue l’histoire, cet espoir qui ne s’est jamais éloigné des poteaux, allez la France nous t’aimons, allez le RCT nous t’adorons…
PS : des beaux souvenirs, de la nostalgie, de l’amitié, l’histoire d’un club, peut-être d’une ville, champion Poupon !