L’Édito de la Semaine…

L’Édito de la Semaine…

Du côté de chez Swan …


Evidemment c’est le bon côté, c’est celui du RCT et cet Oscar du Midol est un joli bravo pour notre troisième ligne et son appel, un peu tardif toutefois, en sélection nationale parait  répondre à sa grande forme actuelle, une grande forme affichée aussi par notre Loulou, l’homme au pied d’or qui aurait été bien utile contre les anglais, mais les instances nationales, si l’on peut les nommer ainsi, ont pensé autrement, on peut s’interroger sur ces décisions qui promènent sur des chemins sinueux,  mais ton tour viendra minot c’est une certitude.


Et avec leurs collègues du quartier, ils n’ont pas fait de quartiers, les parigots étaient venus les sacoches pleines d’espoirs, de vengeance ruminante, d’un tchicou de forfanterie, mais le coup a foiré, tu les as vus nos minots avec leur effectif réduit mais irréductible, avec quelques « mondiaux » sur le côté des vestiaires, avec ce courage, ces cartons, ces mêlées, cette envie, ces coups de pied, arrête-moi je souffle un peu, noun di diou, nous aurions été estransinés mais aux anges assis dans les tribunes.


Voilà, trois semaines sans trembler malgré la fraicheur des matins, ces vacances vont permettre le repos pour certains et un rétablissement tant attendu pour d’autres, et nous, sans discussions apéritives et acharnées avec les collègues au bistro du coin, nous allons tout mélanger dans nos testons, le Top 14, la Coupe, le tournoi, dans une salade épicée par notre passion, dans des rêves qui filent des coups de crampons dans la grande porte de Mayol, heureusement les Bleus sont invités à taster un thé brûlant chez les rosbeefs, nos cinq toulonnais auraient certainement préféré un rosé de Provence bien frais, mais cela ne les empêchera pas d’être dans les meilleurs, allez la France !


Manu, puisque tu vas aller discuter avec notre entraineur, dis-lui encore une fois que toute la raille des Z’ACRAU et c’est pas peu dire, pousse derrière lui, court même devant, que si nous avons été un peu malheureux après ces deux défaites à la maison, nous n’avons jamais, vraiment jamais eu le moindre doute sur les lendemains qui nous promettent une grosse saison, une saison qui va permettre un beau jour d’aligner toute notre armada et alors nous serons invincibles.


N’oublions jamais qu’être supporter par chez nous c’est posséder une part du bonheur collectif, c’est un titre de noblesse de maillot, c’est un morceau d’existence avec parfois des peines et combien de joies, notre Soleil de Besagne est encore plus éclatant lorsqu’un nuage approche.


Mais nous avons des défauts, nous sommes fiers, trop parfois et nous sommes souvent aveuglés par nos espoirs de conquêtes, nous voulons toujours plus, des fois l’amour devient délire, serons-nous un jour raisonnables ? Aujourd’hui peut-être ou alors demain …
 
PS : Gabin tu nous manques déjà …