Le TIEN, le MIEN, NOTRE RCT…
Et oui, comme l’on dit chez nous, tu as cagué, vrai que cela nous a un peu surpris, tu nous avais habitué depuis quelques temps à un parcours somptueux, à une aventure que nous n’espérions plus et cette défaite nous a évidemment refilé un basséou derrière le citron, c’est normal.
Alors lorsque notre champion se fait la gambette en supporter toujours plus fidèle, nous cherchons à comprendre.
Une série de matchs sans récupération véritable, une dépense d’énergie à tout va, nos joueurs ne sont pas des machines, un coup de mou ça arrive à tout le monde et puis nous leur avions donné l’exemple, ils ont joué à la toulonnaise les lyonnais, bravo à eux.
De prétendants au bout de bois nous sommes retombés en Pro D2 car certains ont bavé leur venin et d’autres étalé de savantes théories sur ce qui n’est en réalité qu’une sortie de virage dans un rallye époustouflant, qu’ils apprennent à lire le rugby.
Voilà, la saison va s’achever dans cette chaleur qui ne quittera jamais Mayol, qui fait bouillir les sangs de notre grande famille de plus en plus enracinée dans cette pelouse sacrée comme un bouquet de muguet fleurissant pour l’éternité.
Dimanche notre équipe retrouvera certainement ses vertus ancestrales, cet enthousiasme qui lui va si bien et le chemin de la capitale où un véritable combat patiente au portillon.
Minots vous serez loin de nous mais vous emporterez dans vos valises tous nos espoirs et cette confiance qui ne nous ont jamais quittés car un supporter de la Rade lorsqu’il aime c’est pour la vie.
En entrant sur le terrain regardez vers le Sud, en haut, derrière les poteaux, ce n’est pas un projecteur, c’est le Soleil de Besagne, il a fait le déplacement et c’est pour vous qu’il éblouit la nuit parisienne.
Dans la tribune de la salle à manger, nous baderons nos petits et comme l’a clamé le poète dans sa chanson, nous aimerons à perdre la raison car nous sommes un peu fous, c’est ainsi à Toulon.
La Coupe sainte, la nôtre, elle est pleine à ras bord, buvons la ensemble, minots à votre santé, à votre victoire !