Landolfi, on arrive…
On sait que tu nous attends mais tu n’es pas le seul, il y a toute une horde de parigots qui nous préparent un comité d’accueil chaleureux et ils sont déjà tout roses d’émotion, nous pouvons les comprendre, ils ont certainement vu le dernier match du RCT mais n’en parlons pas trop de peur de passer pour des prétentieux, oui, une démonstration, un récital, un hymne à l’Ovalie, Mayol tremble encore de toutes ses olas, une fièvre carabinée qui n’est pas prête de tomber.
Honnêtement, j’ai une grosse envie d’envoyer le bouchon à 52 mètres, vé, maintenant on peut se payer un beignet de gourmandise, si on gagnait chez les élégants à l’accent distingué, si on se la rascassait la prochaine demi-finale, et s’il y a déjà des demi-dieux, si nous étions l’autre moitié ?
Cela faisait hélas quelques années que nous les attendions ces moments de sérénité, le bati et la morosité étaient trop souvent au menu des supporters toulonnais, alors profitons de ce magnifique espoir qui trépigne du crampon dans une rue de Besagne.
Minots, ce n’est pas un conseil savant, ce sont simplement quatre mots qui explosent du cœur, samedi soyez vous, sans gamberge, sans craintes, ayez simplement conscience de votre force, de vos capacités, ce maillot c’est vous qui l’honorez et nous qui l’adorons, faites en l’étendard d’un pays enchanté.
Landolfi il est déjà sur son assetti, comme il sera heureux de vous acclamer.
PS : acclamons aussi les héros qui, il y a quatre vingt ans, étaient de ceux qui ont sauvé le monde.