La fiesta Mayola…
Cette mi-temps devient languissante, trois semaines sans les minots c’est comme s’ils avaient fait une fugue, on allait envoyer un avis de recherches, alors le retour, tu vois un peu la bamboula de samedi et en plus c’est la réception des vainqueurs de Toulouse, il faudra cependant se méfier surtout s’ils arrivent au grand complet.
Avant de poursuivre, tirons un grand coup de canotier à notre XV national, ils ont arraché une formidable victoire qui aura sûrement de belles conséquences, un point qui vaut de l’or, bravo les coquelets.
On a beau être affamé du muguet, à peine chauvin, méfiant des arbitres et toulonnais jusqu’au bout des crampons, par moment nous chantons la Marseillaise.
Allez zou, on passe par Besagne, en attendant le coup d’envoi de ce match qui va voir une victoire écrasante de nos mocos, nous allons pour une fois enclaper la bonne heure, alors un apéro bien frais, quatre moules de la Rade, un café amélioré d’une goutte de vieux marc de Provence et tout le monde à l’assaut des gradins, tu l’entends déjà ce vacarme ?
Ecoute moi, j’ai fait un rêve, j’étais sur le Cours Lafayette et à côté du banc de tomates bien rouges du Pilou Pilou tout égosillé, il y avait celui des aubergines bien noires du Coupo Santo, ils appelaient la clientèle avec l’accent de Mado, ils étaient juste devant le magasin de Bayette…
Mais samedi ce n’est pas un rêve, nous serons tous en rouge et noir, des ventricules à la rotule, et nous chanterons pour vous les minots, pour vous exprimer encore une fois notre plaisir d’être derrière vous, de vous aimer.
Tous les supporters feront une grande farandole dans ce stade sans égal qui devient parfois un petit paradis, dans le délire de la fiesta Mayola !