Evidemment…

Evidemment…

Dimanche, cela ne sera pas le même tabac et nous ne connaissons pas encore les intentions et la composition de l’équipe que nous proposera notre staff, mais soyons certains que leurs décisions seront logiques et affinées, notre galerie d’artistes est riche, nous comprenons que la rencontre sera énorme et qu’il faudra répondre présent et sûrement un peu plus.

Après une réception qui nous a de nouveau offert deux mi-temps différentes, ne faisons pas de grands soupirs inassouvis, cette victoire est une nouvelle occasion d’adresser un grand bravo à nos favoris, ils ont encore du travail mais ils ont relevé les manches, le chantier avance et avec des flèches comme Jiuta nous ne manquerons pas la cible, quel essai !

Comment fermer sa gueule, comment ne pas réagir devant ce nouveau cadeau, devant la sentence d’une commission ou somnolent parmi les membres quelques pro-toulonnais viscéraux.

Maintenant, pleins les crampons, où on va là, notre manager s’est ramassé un bâillon, depuis quand un match se regarde à genoux, ils ne doivent pas savoir ces censeurs insensés, que Pierrot est un toulonnais et que chez nous le tempérament ne reste jamais dans les vestiaires, on s’exprime sans détours et on s’égosille si fort que nous avons remplacé le pastaga par une tisane au miel des collines, et même devant un sumo numéroté et enragé ou un arbitre affectueux, on ne baisse jamais la barboteuse.

Dimanche, contre les demi-dieux du Sud Ouest (source médiatique) nos petits vont devoir sortir les canines et, des caganïous aux chevronnés, ils sont tous prêts, ils ont compris ce que nous espérons.

Minots si vous saviez tout ce que l’on vous a planqué dans le maillot, un bon morceau de notre fierté, quatre brins de muguet, les premiers mots d’un rêve, une tonne de passion, une grande part de folie et même dans la grande bagarre, ils ne tomberont pas !

Vous serez là-bas, nous serons là, avec vous !

PS : Baptiste, ils l’ont oublié ces farfelus, impensable.