Dans pas longtemps, la folie !
Et oui, cette deuxième mi-temps est parlante, elle nous raconte que nous ne sommes pas encore dans le grand bain et nous pouvons l’expliquer sans vouloir faire les techniciens ou les commentateurs éclairés.
Face à une équipe joueuse, agressive et euphorique, nous avons payé notre éternité sans rencontres, cela n’excuse pas tout évidemment et une bonne dose d’huile des bancaous de la Crau dans les rouages permettra de mieux lancer la machine qui malgré quelques ratés ronronne de belles promesses.
Alors si certains pleureurs professionnels continuent leur chanson et préparent les funérailles de notre RCT, j’aimerais leur dire qu’ils n’ont rien compris au rugby et qu’à Toulon, un faubourg de Besagne, les lamentations n’ont pas le droit d’asile.Bon, nous n’avons pas été terribles mais on ne perd que de deux points, va ben comme ça !
Samedi, 18 000 hurleurs de tribunes envahiront le stade pour sonner la charge, pour se lancer dans cette formidable aventure qui va tant demander à nos minots et qui ne va pas leur laisser le temps de respirer le grand air de la Rade, ils vont être costauds, ils se lèveront les tripes car chez nous cela fait partie des traditions.
Alors de toutes nos forces il faudra être derrière eux, supporters, supportrices fiers de nos couleurs, enfilez le maillot sacré de nos ancêtres, de notre histoire, de notre avenir, peut-être d’une vie, sûrement le dessin d’un bonheur sans condition qui cavale depuis toujours le long de la touche sans s’essouffler.
Le match référence, il est là, il nous tend les crampons, c’est comme une finale, un challenge, une coupe pleine à ras bord à avaler comme des morts de soif.
Debout le peuple, la tribu, les descendants des railles du Las, de Saint Jean, du Cul du bœuf, de l’Escaillon, du Mourillon et bien d’autres combattants, debouts les fatigués, les allumés, les cacous, en avant la Sorbe, l’escadre nationale, tout le monde sur le pont, allez les minots, envoyez la musique, nous ferons les paroles de la chanson de Mayol, à la toulonnaise !