Boudïou que c’est long…

Boudïou que c’est long…

Nous tournons en rond, en ovale si tu veux, autour de Besagne et de ses ruelles éternelles où tant de géants se sont promenés, où résonneront toujours les chansons, les cris de joies de bien de victoires et où la nostalgie nous attend sur le bord du trottoir.

Alors ce premier entrainement, ce premier rassemblement, pour nous les comptes sont faits, le recrutement nous le connaissons et sûr on ne se trompe jamais, mais c’est vrai que souvent nous confondons le rêve et la réalité et ce n’est pas aujourd’hui que nous changerons notre façon de gamberger, de palpiter, de vivre tout simplement.

Je crois qu’en attendant tu as fais une grosse bugade et que le maillot, les chaussettes et le nouveau polo des Z’ACRAU sèchent sur le fil du balcon entre le muguet qui fait les badaous par cette grosse chaleur et la trottinette du petit.

Si nous sortions un peu sans trop s’éloigner de Mayol, allez zou un saut à Marseille où Pagnol, ce demi dieu de Provence, a des embrouilles avec l’administration locale, putain, faites lui une statue, il serait capable de la faire parler, peut être comme un hommage à cet accent du Vieux Port qui aujourd’hui se planque parfois derrière un rocking-chair électronique.

Enfin, vous nous manquez en pagaille les minots, d’accord il y a les abonnements, les adhésions, la fête des Z’ACRAU qui embaume déjà l’aillet de nos campagnes, mais c’est vrai qu’il faut un temps à tout.

Allez, sous le grand cagnard, sous la casquette rouge et noire, vive la trêve, vive les vacances, nous les méritons bien !