Aux armes toulonnais !
Les bougnats veulent nous espoutir, nous refouler dans les flots de la Rade, nous faire déguster notre bouillabaisse sans lever les arêtes, à croire que la bouffonnade est à la mode, si Mayol était un cirque ils en seraient les comiques.
Il est vrai qu’aujourd’hui le cinéma est toujours d’actualité et que l’exagération et l’esbrouffe sont monnaies courantes, mais ici, loin du Sud-Ouest, ce pays des demi-dieux de l’Ovale d’après certains, nous n’avons rien à envier à dégun, nous savons être fous, enragés et passionnés, victimes de notre tempérament de moco, de l’amour de la fleurette, d’une histoire que nous ne cesserons jamais de raconter.
Supporter rouge et noir, dimanche ton équipe t’a réservé une grande place dans ses rangs et tu seras sûrement digne de cet honneur, de ce soutien que tu dois apporter à tes minots, sans limites, cent pour cent, sans modération comme un apéro de victoire.
Pour rigoler, rappelez vous monsieur Urios de ce bendéou légèrement déplacé, nous allons gentiment vous le rendre, mais au tableau d’affichage.
Dimanche nous serons vingt mille à Mayol et deux cent mille autour, cette rencontre va nous maintenir en haut du classement, nous n’en doutons plus, plus de rêves, plus d’espoirs incertains car la réalité est si forte, notre ciel a pris un bain de « Soleil de Besagne », la joie s’est invitée sur un assetti de Bonnus et comme a dit le poète, aimer à perdre la raison…mais ici elle n’existe plus, la folie l’a remisée dans le tiroir des souvenirs et on aime encore plus.
Minots vous avez dans votre biasse le bonheur de tout un peuple, lorsque vous tordez votre guibole c’est nous qui boitons, mais lorsque vous êtes vainqueurs c’est nous qui gagnons.
Allez la meute toulonnaise, comme le lion du Faron qui se croque un gigot d’importation, comme des affamés vous aurez la dent dure.
Allez minots bon appétit et du Saint Nectaire au dessert.
Tu l’entends le fanion ?
Il s’estransine d’impatience sur son bout de bâton, vé encore une fois, allez les petits !