Tournez manège…
Et il tourne bien ce manège avec ses jeunes et fougueux destriers, nos arpètes ont répondu présents et nous ont prouvé que nos lendemains verront sûrement des beaux jours.
Le défi était ambitieux et, pour diverses raisons, a échoué sur le fil, mais cela valait vraiment la peine de le tenter.
Lorsque l’on voit le combat qu’ont livré nos rouges et noirs en terre océane, nous ne pouvons que les féliciter ainsi que nos entraineurs, il faut croire que notre RCT a retrouvé sa cohésion et son harmonie à tous les niveaux.
Evidemment il y a encore du boulot, heureusement on peut dire, tout le monde se relève les manches et nous sommes certains maintenant que cette fin de saison sera une joie pour notre club et ses supporters qui ont compris que Mayol les attend de plus en plus nombreux, espérons le.
Côté ombragé, il y a ces fautes élémentaires qui ont pénalisé notre jeu et qui demandent une rapide mise au point, faisons confiance à notre staff.
Une nouvelle fois nous avons joué pratiquement une mi-temps à quatorze et cela n’a pas arrangé les affaires, nous sommes surveillés de très près, ouais.
Maintenant j’y arrive, ne fermons pas les yeux, trois cartons jaunes dans les brègues, des pénalités généreuses pour l’équipe charentaise qui faisait vraiment très peu de fautes, il faudra qu’elle nous en donne la combine.
Basta ces arbitrages dirigés, basta ces appréciations incohérentes, ces vues de l’esprit qui s’agenouillent, ces sanctions modulées à la tronche du client, merde, je le dis et je le dirai encore, ce n’est pas une plainte c’est de la colère.
Il est vrai que près de Besagne nous n’avons pas toujours la sagesse et le calme pour conseillers, mais tu sais comme moi que chez nous le beau temps est l’ami intime de la tempête, que nous sommes chauds ou froids mais jamais tièdes, toulonnais quoi.
Allez, accueillons la fleurette qui se languissait tant d’embaumer le fanion et de continuer sa belle histoire d’amour avec le RCT, elle aussi attend le soleil.
Voilà minots, vous avez une grosse mi-temps pour retrouver les bravos et les olas de votre peuple, un pilou-pilou pétaradant qui se mêle à un Coupo Santo nostalgique, et si c’était ça le manège enchanté…