Ça emboucane le printemps !
Il a jailli d’un coup, il était planqué derrière quatre brins de pèbre d’ail et on ne le voyait pas, il y avait même des couillons qui racontaient qu’il ne viendrait pas, mais il est là, avec dans sa valise toute l’ardeur et la classe que notre équipe avait égarées pendant ces derniers temps, enfin c’est ce que disaient quelques esprits éclairés à la bougie larmoyante, et Mayol a hurlé de plaisir.
Le grand orchestre de la Rade, sous la baguette de son chef retrouvé et en compagnie de ses virtuoses revenus d’aventures, a magistralement exécuté l’opéra de Besagne, celui qui soulève la foule de Finale à Bonnus, et ce fut les grandes retrouvailles de tout un peuple avec son idole.
Minots, encore merci pour ce match énorme qui nous a rappelé les grandes heures de notre club, c’est ça Toulon, celui que l’on adore.
Alors avec beaucoup de lucidité, de sagesse et de réalisme, que tout le monde s’applique à participer à une belle fin de saison, nous en avons les moyens et que cessent enfin toutes sortes de cinémas de plein air, de prévisions incertaines, toutes ces choses qui n’ont pas leurs places dans notre stade, notre RCT a besoin d’un grand élan de joie, de soutien et de ce vent de folie qui a toujours été son meilleur ami.
Dimanche chez nos hôtes basques nos conquistadors d’un jour planteront la cocarde rouge et noir sur le fauve farouche qui les attend en tapant du crampon.
Olé, olé, presque notre Pilou-Pilou.
Allez le RCT, nous serons tous près de nos minots en chantant avec le cœur !