C’est maintenant…
Samedi notre RCT doit retrouver ses valeurs, être à la hauteur de son histoire et de sa réputation, il sera dans le vrai tournant de la saison, celui qui doit lui ouvrir le grand chemin qui mènera vers ce qu’attendent fermement les vrais supporters toulonnais, ceux qui ne perdront jamais la foi, ceux qui ont eu des trémolos avec l’accent de Besagne, ceux qui ne se nourrissent pas des mauvais moments, ceux qui chantent lorsqu’ils sont tristes.
Samedi dans le froid hivernal Mayol va bouillir et retrouver sa folie, je crois que tout le monde a compris qu’ici le rugby se joue à coups de tronche dans la tranquillité, dans la mouligasserie, c’est un combat, c’est une guerre.
Minots vous savez tout cela et tant d’autres l’ont su avant vous, alors si nos adversaires arrivent en caravelle faites les repartir en canots de sauvetage, ils tremblaient tous en approchant de la Rade et ce n’est pas une fable, pas de quartiers, dedans comme des bêtes, à la toulonnaise.
Je parle ainsi car elles me les gonflent ces critiques, le sang rouge et noir qui passe dans mes veines comme dans les tiennes m’estrafigne et me file des varices, le Faron n’est pas loin de l’éruption et le Pilou-Pilou ne doit pas s’enrouer, nous l’aimons si fort notre RCT.
Un jour entre un bonbon et une glace ou entre une saucisse et un rosé, nous avons découvert Mayol, ce stade qui parle avec la mer, cette image nous la garderons toute une vie.
Allez les petits, vous êtes chez vous, vous êtes nous !
PS : Gabin toi aussi tu vas beaucoup nous manquer.