Oui, des guerriers !
Il faut arrêter les bêtises, les critiques encore plus, il est vrai que notre RCT sera toujours la vedette, le héros éternel de l’épopée du rugby, cet un honneur et une charge.
Tu fais une mi-temps monstrueuse, tu relâches presque logiquement dans la deuxième, il fallait tout de même s’y attendre, dégun pensait que nous allions leur filer soixante pions aux parigots.
Lorsque l’on sait que des couillons prévoyaient notre défaite, ça leur faisait tant plaisir, nous sommes obligés d’en rire.
Alors une fois de plus que les anonymes se taisent et aillent s’inscrire au cours du soir, nous supporters toulonnais sommes fiers de cette victoire, fiers de nos guerriers.
Évidemment tout n’est pas parfait, ces horaires qui pénalisent l’affluence dans les gradins, cette cohésion qui tâtonne encore, normal tu me diras et ce n’est qu’une question de temps, ces retours échelonnés, enfin tout le mécanisme d’une machine qui finit d’achever son rodage.
Maintenant mes amis, parfois ces quelques mots s’égarent un peu de la raison tranquille, de l’objectivité glaciale, mais voilà ma plume trempe dans l’encre rouge et noire et n’écoute que la passion et un amour de jeunesse qui accompagnent toute une vie près de Mayol, dans ces rues de Besagne qui ont tant de choses à raconter et crois moi, c’est une grande joie.
Allez les moussis c’est reparti, samedi le Faron, nous allons le descendre comme des bêtes noires qui voient rouge vers les terribles bougnats, mais c’est bien connu, on craint dégun et avec nous ils auront un volcan de plus dans les montagnes d’Auvergne.
Vous, nous, un camion de muguet, le vrai RCT !