Qu’un au revoir…
Elle était près de nous tout au long de l’année
Cette amie capricieuse qui chaque fois renait,
Elle nous accompagne par plaisir, par raison,
Souvent elle part tôt cette ovale saison.
Alors pour que bientôt elle arrive plus belle
Souhaitons lui le repos sur un lit de dentelles,
Dans des draps de velours bien plus rouges que noirs
Où repose le doute prisonnier de l’espoir.
Elle parlait si bien, elle nous chavirait
Dans un vent de folie, de rêves et de secrets
Qui d’un peuple ravi flattaient les ambitions,
Un peuple rassuré retrouvant ses champions.
Qu’elle fut toulonnaise, qu’elle fut haletante,
Nous l’avons adoré comme un dieu, une amante,
Les rencontres couraient tout le long des pelouses,
Chez nous dans le muguet, plus loin dans de la mousse,
Il y eut des cris de joie, il y eut des colères,
Des heures de fiesta et des moments de guerre,
Un titre magnifique qui brillera toujours
Comme un joli bijou qu’on offre par amour.
Près d’un RCT harnaché de promesses
Retrouvons un instant notre tribune en liesse,
Préparons les fanions, les bravos, les hourras.
Minots et supporters donnez vous tous le bras,
Et qu’ils soient de Besagne, de Mayol ou d’ailleurs,
Ils seront là demain, le maillot près du cœur.