Il y a CINQUANTE ANS…
La grande finale, Toulon face à Béziers, un choc de titans, la fête du rugby, une rencontre attendue par des millions de supporters, hélas cela reste un mauvais souvenir.
Le regretté René Baroni, alors directeur technique du RCT, m’avait expliqué qu’après l’agression sur notre capitaine, un dirigeant biterrois lui avait dit craindre un vrai pugilat, un massacre sur le terrain, une réaction terrible digne de notre RCT, il n’en fut rien !
Les regrets n’ont jamais pu effacer cette attitude étrangère aux valeurs toulonnaises, est-ce la sagesse qui dicta la décision ? Peut-être.
Et le « Grand » comme nous l’appelions revenait sur la pelouse, une côte fracassée, mais un gladiateur ne baisse jamais les armes, vaincre ou mourir, comment oublier cet instant gravé dans nos mémoires, le capitaine courageux devenait un héros et écrivait une page inoubliable de la légende de notre club.
Et la défaite devint une victoire lorsque le camion amenant le guerrier et son équipe vers le port descendit le Cours Lafayette, le match était perdu, Toulon avait gagné.
Des milliers de supporters étaient venus applaudir, ovationner nos joueurs, quelle victoire de la passion, de la folie, de l’amour sûrement, un peuple tout entier hurlait sa fureur et sa joie, et ça c’était grandiose.
Les années passent mais les images sont éternelles, elles embellissent les souvenirs, minots, soldats du RCT, parfois l’histoire est si riche qu’il est utile et bienfaisant d’en relire des lignes, l’exemple vient souvent stimuler les ardeurs, un siècle est derrière vous, cent ans de bonheur vous attendent…
PS : avec cette escapade dans le grand Nord, une bonne occasion de se dégourdir les chaussettes, bientôt vous serez quinze, allez les bambini faites vous plaisir…